Lors de la mise en place d’un championnat à poule unique en 1992, l’Omnium Sport de Monaco évolue en National 1B mais après un titre de championne de France en 1993, le club accède au plus haut niveau, le National 1A composées des douze meilleures équipes de France. Anthony Weber s’élève plus haut que Nabil Dirar et que Valère Germain puis place une tête que Subašić ne peut que dévier dans ses buts (71e). Avec cette défaite, Monaco assure sa place en Ligue 2 pour la saison prochaine. Valère Germain est le Monégasque qui a participé au plus de matchs (34) tandis que Gary Coulibaly est celui qui a passé le plus de temps sur le terrain (2618 minutes). L’occitan (Lenga d’òc) fut également traditionnellement parlé à Monaco, notamment lorsque la ville couvrait un territoire plus vaste. Il faut attendre la 43e minute pour voir Monaco combiner de façon intéressante, lorsque Moukandjo centre de la gauche pour Helstad, devancé.
Le 7 mai, Monaco se déplace à Reims. Les deux matchs suivants se soldant par des victoires face au Stade de Reims et l’OGC Nice permettent aux clermontois de remonter à la 5ème place avant que les deux courtes défaites qui suivent face au FC Lorient et l’Olympique de Marseille ne les ramènent au milieu du classement, où ils se stabilisent les journées suivantes. Placés dans un groupe C très homogène, avec les Portugais du Benfica, les Russes (concurrents directs pour l’indice UEFA français) du Zénith, et les Allemands de Leverkusen, les joueurs de la Principauté livrent des prestations très défensives: une défaite 1-0 à l’Estadio de la Luz, deux victoires 1-0 pour battre les Allemands, deux 0-0, et une victoire (2-0) à la dernière journée à domicile contre les Russes, qui qualifie le club sorti du chapeau 4, à la première place du groupe, alors que la tête de série Benfica est éliminé de toute compétition européenne. La saison aura clairement été coupée en deux puisque l’ASM n’est que 19e de la phase aller (16 pts) mais termine à une belle 3e place sur les matchs retours (36 pts).
Avant d’être mouvementée sur le terrain, la saison écoulée l’a d’abord été en coulisses. Malheureusement, début novembre, Clermont rechute à domicile face à l’En Avant de Guingamp (1-2) et débute alors sans le savoir une série sans fin d’échecs sur sa pelouse se poursuivant face à Monaco (0-1), Nantes (0-1) et Auxerre (1-2) juste avant la trêve. Juste avant la pause, Eudeline manque de voir sa tête dans la lucarne de Chabbert, maillot monaco qui semblait battu. Eudeline adresse un bon centre venu de la gauche que reprend Fauvergue, laissé seul par la défense. Malgré un bon départ, Eudeline intercepte, lance le contre et sert Fauvergue en retrait qui donne un coup de poignard à l’ASM du plat du pied : 3-0. L’ASM tente comme elle peut de faire bonne figure et Germain, sans solution, adresse une superbe ouverture pour Moukandjo qui tergiverse au moment de frapper. Dans la foulée, sur une touche istréenne, Nicolas De Préville récupère le ballon et adresse une frappe puissante à ras de terre des 25 mètres qui trompe Subašić, qui ne semble pas exempt de tout reproche.
Mais le ballon est repris par Germain d’une volée captée par Ramé. Dès la 3e minute, sur une faute de Nabil Dirar sur Ayité, Amalfitano dépose le ballon sur le crâne de Cédric Fauré, qui a pris le dessus sur Kagelmacher et envoie le ballon au fond des filets de Subašić. Puis sur une contre-attaque, Gary Kagelmacher jette Djordjevic au sol pour provoquer un nouveau pénalty, cette fois en faveur des Nantais. C’est également la première fois que l’ASM marque 3 buts en championnat cette saison et l’unique fois qu’ils gagnent six points face à la même formation. Alessandrini, joueur le plus dangereux de cette période, reprend un centre venu de la gauche en passant le pied devant Tzavellas, qui a négligé la présence de son vis-à-vis. Mais à la 20e minute, sur un contre rondement menée et un centre de Faussurier, Marcos place une tête piquée imparable et ouvre ainsi le score pour les Aubois. Si l’ASM commence le match en fanfare avec une double occasion pour Touré, le rythme s’essouffle rapidement et seuls des incursions de Giuly et des frappes de Marcos et Grax réveillent le stade. Après un début de match calme où seul Giuly se fait remarquer en position de hors-jeu, le match commence à s’intensifier puisque les Angevins ouvrent le score dès la 9e minute.