Le 30 mai 2008, il signe son premier contrat professionnel d’une durée de trois ans avec l’Olympique de Marseille. Les deux saisons suivantes, marquées par le départ de cadres historiques (Luis Fernandez en 1986 puis Dominique Rocheteau en 1987), sont plus délicates (7e puis 15e place en championnat) avec une élimination en Coupe des clubs champions dès le premier tour de la compétition contre le FC Vítkovice, modeste club tchécoslovaque. En février 1993, il honore sa première sélection nationale à Tel-Aviv contre Israël (victoire 4-0) dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du monde 1994, prenant la place de titulaire à Bruno Martini. Il affirma qu’en septembre, son quartier général avait été transféré plus à l’ouest, au Phnom Santhuk, dans la région de Kampong Thom, mais aussi plus près de Kratie et de la direction du Việt Cộng, ce qui accréditait la thèse qu’un commandement commun était en place. À la fin de la guerre d’Indochine, les « Khmers Việt Minh », conformément aux accords de Genève, maillot om déposent les armes ou se réfugient au Nord Viêt Nam.
À partir du mois de mars, plus d’un millier de Cambodgiens réfugiés au Viêt Nam depuis les accords de Genève étaient rentrés pour prendre part à la guérilla. Chacun des mouvements indépendantistes des trois pays de l’Indochine française doit alors être doté d’un parti distinct du Parti communiste indochinois (PCI, fondé en 1930) et essentiellement formé de Vietnamiens. Pour ce qui est des dénominations officielles, le parti politique composant le noyau dirigeant s’est intitulé successivement Parti révolutionnaire du peuple khmer, puis Parti ouvrier du Kampuchéa, puis Parti communiste du Kampuchéa, cette dernière dénomination restant secrète jusqu’en 1977. Le terme Angkar padevat (« Organisation révolutionnaire ») ou simplement Angkar était utilisé pour désigner la direction du parti et, par extension, celle du mouvement, voire le mouvement dans son ensemble. On y argumentait notamment sur la nécessité de détruire tout ce qui opprimait le peuple et partageait la société rurale en deux classes avec des tendances politiques distinctes qui ne sont pas sans rappeler les futurs peuple ancien et peuple nouveau.
Un autre fascicule intitulé Stratégie et politique rurales du parti mettait l’accent sur l’importance de la paysannerie dans la société cambodgienne et dont la révolution ne pouvait se passer. Les Khmers rouges continuent de fonctionner selon une logique du secret, ne révélant ni l’identité de leurs véritables dirigeants, ni même l’existence du Parti communiste du Kampuchéa. Article détaillé : Parti communiste du Kampuchéa. Le parti cambodgien est formé en 1951, sous le nom de Parti révolutionnaire du peuple khmer (PRPK). Le gardien Stéphane Dakowski (1948-1956), qui intègre l’Équipe de France en 1951, se rend également indispensable. Membres de l’Association des étudiants khmers de France (AEK), présidée à partir d’octobre 1951 par le futur ministre Hou Yuon, ils se rallient progressivement à l’idéologie communiste. Une partie des futurs dirigeants khmers rouges effectuent, durant la guerre d’Indochine, leurs études en France. Durant la guerre d’Indochine, le Việt Minh réorganise ses alliés parmi les Khmers et les Lao dans le but de structurer les guérillas communistes locales.
Des centaines de milliers de Cambodgiens sont amenés à fuir leurs villages pour se réfugier dans les forêts : à la fin de 1970, environ un million de personnes vivent dans les zones cambodgiennes contrôlées par le Việt Cộng, les troupes nord-vietnamiennes et les Khmers rouges. Le régime khmer rouge s’est rendu coupable de nombreux crimes de masse, en particulier de l’assassinat de plusieurs centaines de milliers de Cambodgiens, selon les estimations minimales. Les communistes cambodgiens, dont le parti demeure clandestin, ont pour vitrine légale le Pracheachon (littéralement Groupe du peuple), dirigé par Keo Meas. Malgré la fin du mouvement Khmer issarak, le Parti révolutionnaire du peuple khmer continue d’exister au Cambodge mais doit limiter ses activités. Au même moment, Saloth Sâr reprend la piste Hô Chi Minh pour rentrer au Cambodge. Le secrétaire du parti, Tou Samouth, est suivi dans la hiérarchie par Nuon Chea, Saloth Sâr et Ieng Sary. La plupart avaient été formés à l’école de l’amitié vietnamo-khmère à Hanoï où ils avaient suivi des cours de vietnamien, des études politiques et des périodes d’entraînement militaire.